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Le diabète en mots

Il existe 3 types de diabète : les diabète de type 1 et de type 2, ainsi que le diabète gestationnel. Dans les 3 cas, l'organisme n'utilise pas le glucose comme il le devrait, bien que ce dernier soit indispensable à l'organisme.

Découvrez sur cette page tout ce qu'il faut savoir sur le diabète...

Le diabète en chiffres

On compte plus de 100 millions de diabétiques à travers le monde.
2,8 % de la population adulte en est atteinte.
Les pays asiatiques ont un faible taux de diabétiques. A l'inverse, le continent américain est l'un des plus touchés, avec un taux avoisinant les 20% de personnes atteintes de diabète.

 

 

Le diabète en France :

La France fait partie des pays où le taux de diabète est assez bas. Mais en seulement 10 ans, le nombre de personnes diabétiques est passé de 1,6 à 2,9 millions, dont 600 000 diabétiques qui s'ignorent.
La prévalence actuelle du diabète gestationnel (diabète de grossesse) en France est estimée entre 2 et 6%. Elle est en augmentation constante.

Le diabète au Canada :

On estime que près de 7 % de la population est atteinte d'une forme ou l'autre de diabète.
Ces 7 % se décomposent de la façon suivante : 10 % des diabétiques de type 1 et 90 % de diabétiques de type 2.
Le diabète gestationnel touche de 6 à 8 % des femmes enceintes. Dans 90 % des cas, il disparaît peu de temps après l'accouchement, mais, dans plus de 50 % des cas, la femme ayant connu un épisode de diabète gestationnel développera le diabète de type 2 quelques années plus tard.

Diabète sucré

Le diabète sucré (ou diabète par abus de langage) est une maladie liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie (concentration de glucose dans le sang) menant à une hyperglycémie. Cette maladie se manifeste par des symptômes propres au diabète (syndrome polyuro-polydipsique) et par des lésions d'organes tels la rétine, les reins, les artères coronaires, etc., dues à la toxicité du glucose.

Étymologie

Le terme latin diabetes mellitus est utilisé par le CIM-10, et dans divers pays.
Les médecins grecs anciens avaient observé ce syndrome diabétique : les malades semblaient uriner aussitôt ce qu'ils venaient de boire, comme s'ils étaient « traversés par l'eau » sans pouvoir la retenir. Puis ils maigrissaient, malgré une nourriture abondante, et mouraient en quelques semaines ou mois. L'adjectif latin mellitus renvoie à la notion de « sucré comme le miel.

Diabète de type 1

Autrefois appelé diabète insulino-dépendant (ou encore diabète juvénile), ce diabète apparaît le plus souvent de manière brutale. C'est la cause la plus fréquente de diabète chez l'enfant, mais il peut survenir à tous les âges.
Sa forme la plus fréquente est la conséquence d'une maladie auto-immune, c'est-à-dire la destruction de Cellule bêta des îlots de Langerhans du pancréas (qui synthétisent l'insuline) par le système immunitaire, ce dont témoigne la présence d'anticorps dans le sang. Leur destruction a pour conséquence une absence d'insuline dans le sang. Le diabète de type 1 est le plus souvent un diabète insulinodépendant.
Les diabétiques de type 1 doivent s'injecter de l'insuline plusieurs fois par jour tout au long de leur vie et manger de manière équilibrée. Cet équilibre glycémique étant précaire, traitement et alimentation varient au jour le jour en fonction des circonstances (activités, émotions, horaires, maladies, etc.). Le diabétique se doit donc d'être autonome dans la gestion de sa maladie.

Diabète de type 2

Cette forme de diabète représente près de 80 % des cas de diabète. Autrefois appelé diabète non insulinodépendant (ou diabète de l'âge mûr), ce diabète survient classiquement chez l'adulte de plus de 40 ans présentant, dans 80 % des cas, une obésité ou du moins un excès pondéral, et avec souvent des antécédents familiaux de diabète de type 2. Chez la femme, cela a parfois été précédé de diabète gestationnel (diabète transitoire pendant les grossesses), ou plus souvent de gros bébés.
Au début de la maladie, la production d'insuline par le pancréas est normale (voire excessive). Mais, les cellules de l'organisme chargées de capter et d'utiliser le glucose deviennent insensibles à l'insuline, d'où une augmentation de la glycémie. Le diabète de type 2 est le plus souvent non-insulinodépendant, mais un traitement par insuline peut être nécessaire pour la maîtrise de l'équilibre glycémique.
Le diabète de type 2 s'associe souvent à d'autres facteurs de risque cardiovasculaire, comme l'hypertension artérielle, la répartition androïde des graisses, l'hypertriglycéridémie et la baisse du taux du cholestérol-HDL, le syndrome métabolique. Son incidence augmente, en conséquence des modifications du mode de vie (sédentarité, alimentation hypercalorique, hyperlipidique). Jusqu'à récemment, ce diabète touchait essentiellement des adultes, à partir de la trentaine. En raison de l'augmentation du taux d'obésité juvénile, il touche maintenant de plus en plus d'adolescents voire d'enfants.
Le diabète de type 2, ou diabète de la maturité, s'observe le plus souvent chez des individus en surpoids ou obèses, aussi appelé « syndrome dysmétabolique » avec risque de stéatose hépatique (surcharge graisseuse du foie). On dit plus souvent que ce diabète est un diabète âgé.

 

Prévention et traitement

Outre un dépistage permettant un traitement plus précoce, un régime alimentaire adapté, une augmentation de l'activité physique (baisse de poids), avec une sensibilisation et un programme d'éducation continu peuvent fortement diminuer la prévalence du diabète. C'est ce qu'a notamment montré, selon l'OMS, une expérience chinoise conduite sur six ans au sein d'une population sensible, qui a réduit de près des deux tiers l'apparition de cas de diabète.
De telles mesures sont lourdes mais très rentables à long et moyen termes si appliquées à toute une population. Des conséquences secondaires positives concerneront de plus l’obésité, les maladies cardio-vasculaires et certains cancers d'origine socio-environnementale.

 

 

 


Chez les patients ayant déjà développé un diabète, divers moyens existent d'en diminuer les impacts :
- le traitement précoce de l’hypertension artérielle et de l’hyperlipémie, le contrôle de la glycémie (antidiabétiques oraux pour - le diabète de type II et insuline pour le diabète de type I) réduisent les complications et freinent l'évolution vers les formes graves de diabète. La détection et le traitement précoces de la protéinurie limitent ou freinent l'évolution vers l'insuffisance rénale ;
- la prévention de l'ulcération des pieds par une éducation et des soins appropriés divise par deux l’incidence des amputations (source OMS) ;
- le dépistage et le traitement précoces des rétinopathies évitent nombre de cécités et diminuent les coûts globaux (dont indirects et immatériels) du diabète ;
- une lutte plus efficace contre le tabagisme et l'alcoolisme, facteurs d'aggravation du diabète (hypertension et cardiopathie) est également recommandée par l'OMS.

De nouvelles expériences sont menées à travers les jeux vidéo (tel que l'Affaire Birman et Time-out) pour aider les diabétiques à gérer leur maladie et à développer de bons réflexes.

Une bonne hygiène de vie et quelques précautions permettent aux adultes et enfants diabétiques de mener une vie normale[réf. souhaitée] :

- contrôler sa glycémie (savoir gérer son hypoglycémie et son hyperglycémie)et faire doser régulièrement l'hémoglobine glycosylée (ou glyquée) ;
- porter un bracelet d'identification et d'alerte médicale et une carte d'identification médicale mentionnant son diabète ;
- s'abstenir de fumer et de boire de l'alcool ;
- faire de l’exercice physique.